La période des fêtes de fin d’année est, dans tous les esprits, une des occasions les plus propices à la dégustation de tous les chocolats possibles et imaginables. La Chandeleur a ses crêpes, Noël a ses chocolats de fête. Dans les régions les plus au nord de la France, le coup d’envoi des traditions est donné à la Saint-Nicolas, bien connue des enfants. C’est, certainement, la période à laquelle les chrétiens célèbrent la naissance du Christ. Mais le petit Jésus n’a pas réellement grand-chose à voir avec la coutume de consommer des chocolats.

Un repas de réveillon en famille peut se manger avant ou après la traditionnelle distribution des cadeaux aux enfants et aux grands. Il peut être organisé autour d’un chapon, d’une dinde ou d’une autre viande et logiquement de la meilleure bouteille de vin disponible. Mais au moment du dessert, la bûche est souvent inévitable. Tous ces éléments de la fête ont subi beaucoup de transformations au cours des âges. Passons rapidement en revue la chronologie, des origines à la situation actuelle de la place du chocolat dans la fête de famille. Nous y verrons que son introduction dans la tradition des cadeaux des fêtes de fin d’année n’est pas si ancienne que l’on peut le croire.

Pourquoi mange-t-on du chocolat a Noël ?

De la bûche en bois à la bûche au chocolat

Au début était le début de l’hiver, matérialisé par le solstice ayant toujours lieu quelques jours avant Noël. Dès le moyen âge, il était de tradition de se préparer à la mauvaise saison. On faisait brûler le plus longtemps possible une seule bûche dans la cheminée. L’âtre était le seul moyen de se réchauffer le soir durant les frimas annoncés. Nulle notion de chocolat à cette époque puisqu’il ne se diffusera en Europe qu’à partir du XVIe siècle.

Au cours du XIXe siècle, des appareils fermés de chauffage font leur apparition, tels les poêles en faïence. Plus performants, moins salissants et surtout plus hygiéniques, ils masquent de fait la bûche traditionnelle. Celle-ci n’a pas dit son dernier mot et se retrouve donc sur la table du repas de fête. Pour que ce dessert rappelle au mieux la bûche en bois, le chocolat est très vite mis à l’honneur par les pâtissiers pour la recouvrir. On peut rapprocher ce glissement de celui relatif à la tradition des œufs de Pâques qui étaient à l’origine de vrais œufs décorés pour cette fête.

De la bûche aux petits chocolats gourmands, pas seulement pour les enfants

Durant la dernière partie du XXe siècle, une nouvelle discipline fait son apparition dans la conscience du français : la diététique. Corollairement, on a commencé à se préoccuper de son foie. La bûche traditionnelle nappée au chocolat est souvent à faible teneur en cacao et donc très calorique. La cheminée au centre de l’habitation n’est plus qu’un souvenir dans les zones urbaines. Le gâteau servant de dessert lors du repas festif s’éloigne donc du chocolat. Il revêt souvent des atours plus colorés, grâce aux fruits et notamment sous la forme de mousses.

Mais le chocolat n’a pas dit son dernier mot, loin de là. Sa saveur est fortement ancrée dans les esprits, et il migre donc vers des plaisirs se présentant différemment. À l’intention des jeunes enfants, on voit apparaître les fameuses pièces en chocolat. Noir et très riche en cacao, ou bien au lait, le chocolat se décline pour tous dans de multiples formes de petites bouchées. Il est de plus en plus aisé de demander de personnaliser soit l’emballage soit le produit lui-même afin de faire un cadeau unique.

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